"...le combo italien a déjà un style propre, ce qui est assez rare dès une première production. Mademoiselle PALUMBO a la puissance d'évocation et ce qu'il faut de charge émotionnelle pour transcender la partie mélodique, la portant exa...ctement là où le groupe ambitionne d'aller : au plus profond d'entre nous ."
On a face à nous le premier album de DEVA, et il s'avère bien difficile à classifier. A défaut d' autre chose, on pourrait les situer quelque part entre le goth', le symphonique et le metal progressif. Ainsi, leur son évoque aussi bien THERION, NIGHTWISH (première époque) que THE LAST EMBRACE. Mais tout ceci ne rend nullement justice à leur univers.
En effet, le combo italien a déjà un style propre, ce qui est assez rare dès une première production. Mademoiselle PALUMBO a la puissance d'évocation et ce qu'il faut de charge émotionnelle pour transcender la partie mélodique, la portant exactement là où le groupe ambitionne d'aller : au plus profond d'entre nous .
Il faut à cet égard s'arrêter quelques instants sur le nom du groupe. “Deva” n'est pas un terme anodin. Il évoque les religions d'Asie tel le bouddhisme. Les Devas (sorte de dieu, pour faire simple) y jouent un rôle dans le cycle des réincarnations. Or la religion, le destin de l'âme sont parmi les thématiques majeurs de l'album (« New Essence », « Out in The Fog » et le triptyque final « Karma »). Cette clé peut aider à la compréhension du superbe artwork de la pochette. Par ailleurs la cohérence du projet force le respect, et prouve une fois de plus la maturité de ces musiciens.
Une belle voix, un son atypique, une magnifique pochette, que dire de plus ? Ne pas évoquer l'excellence des lignes mélodique du clavier constituerait une grave offense, elles sont au coeur de la toile que ces musiciens transalpins veulent nous dépeindre ! Si je devais trouver un équivalent pour ce qui est de leur qualité, je penserais aux parties claviers de l'album “Midian” de CRADLE OF FILTH. Le groupe possède un goût sûr, et ose déconstruire en apparence la structure mélodique. En effet, des breaks guitares/basse, dans la plus pure tradition progressive surviennent ainsi de temps à autre, ce qui accentue l'aspect unique de leur univers.
Bon, certes, le groupe succombe parfois au travers du « tu l'as vu ma belle technique, hein ? » , certains morceaux s'étirent un peu, et le chant est en anglais (l'Italien est pourtant une si jolie langue)…. mais c'est plus histoire de chipoter qu'autre chose !
En effet, le combo italien a déjà un style propre, ce qui est assez rare dès une première production. Mademoiselle PALUMBO a la puissance d'évocation et ce qu'il faut de charge émotionnelle pour transcender la partie mélodique, la portant exactement là où le groupe ambitionne d'aller : au plus profond d'entre nous .
Il faut à cet égard s'arrêter quelques instants sur le nom du groupe. “Deva” n'est pas un terme anodin. Il évoque les religions d'Asie tel le bouddhisme. Les Devas (sorte de dieu, pour faire simple) y jouent un rôle dans le cycle des réincarnations. Or la religion, le destin de l'âme sont parmi les thématiques majeurs de l'album (« New Essence », « Out in The Fog » et le triptyque final « Karma »). Cette clé peut aider à la compréhension du superbe artwork de la pochette. Par ailleurs la cohérence du projet force le respect, et prouve une fois de plus la maturité de ces musiciens.
Une belle voix, un son atypique, une magnifique pochette, que dire de plus ? Ne pas évoquer l'excellence des lignes mélodique du clavier constituerait une grave offense, elles sont au coeur de la toile que ces musiciens transalpins veulent nous dépeindre ! Si je devais trouver un équivalent pour ce qui est de leur qualité, je penserais aux parties claviers de l'album “Midian” de CRADLE OF FILTH. Le groupe possède un goût sûr, et ose déconstruire en apparence la structure mélodique. En effet, des breaks guitares/basse, dans la plus pure tradition progressive surviennent ainsi de temps à autre, ce qui accentue l'aspect unique de leur univers.
Bon, certes, le groupe succombe parfois au travers du « tu l'as vu ma belle technique, hein ? » , certains morceaux s'étirent un peu, et le chant est en anglais (l'Italien est pourtant une si jolie langue)…. mais c'est plus histoire de chipoter qu'autre chose !
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